I'm lost in dream and all i know is where i've been ♦ Ezeckiel

Ezeckiel est un prénom qu'il a pris pour la scène. Son nom de naissance étant Alexander ➸ Il a toujours détester ses parents à cause de leurs désirs de lui dicter sa conduite. Mais aujourd'hui, il est éprouve énormément de remords puisque l'ouragan les a emporté avant même qu'il puisse s'excuser. ➸ Il possède des séquelles et des troubles psychologiques depuis l'ouragan. De ce fait, il ne peut pas passer un nuit sans être accompagné pour se sentir rassurer même si cela signifie de se vendre. ➸ C'est aussi de cet ouragan que découle son hyper-émotivité qui le rend instable psychologiquement. Il peut être heureux et la seconde d'après, sombrer dans une tristesse sans fin. ➸ Il s'est mit à écrire depuis peu de temps un livre pour lui permettre d'évacuer ce qui lui est arrivé durant la catastrophe. Un traitement que son psychologue et son médecin encouragent car il a des effets bénéfiques sur lui. Il ignore cependant s'il publiera ce livre une fois terminé. ➸ Il possède un chat persan blanc qui répond au nom de Persian. Oui oui, comme le Pokémon. ➸ Il a quelques cicatrices qui n'ont pas encore disparu, notamment une en bas du dos provoquée par la chute d'une poutre sur lui durant la catastrophe. ➸ Il aime la musique et l'alcool. Un fêtard en soit. Mais ces petites fêtes peuvent très vite dérivés dans sa chute dans la drogue ou bien les prostitués. C'est pour cette raison qu'il préfère rester chez lui pour éviter tout risque. ➸ blabla ➸ C'est un artiste et un incompris. Il parle, écrit, dessine des choses dont l'interprétation est différentes selon celui qui est à l'écoute. ➸ Il est d'ailleurs très bon en dessin mais, au fusain. La peinture lui donnant du fils à retordre. ➸ Il rêve de voyage. Son travail lui donne l'occasion de bouger mais, pas d'en profiter. C'est pour ça qu'il veut un vrai voyage ou il puisse découvrir et non pas rester enfermer derrière une caméra et un décor pré fait. ➸ Il aime la culture japonaise et la nourriture. Bien qu'il picore plus qu'il ne mange vraiment. ➸ Derrière les apparences, il ne vient pas d'une famille riche. Sa prestence, il la gagnait en vendant son image. Sinon, il provient des bas-fond d'Oakland où les trafics de drogues, de femmes et d'enfants sont autorisés. ➸ Ses parents ont d'ailleurs failli le perdre une fois car il avait été attrapé par un de ses fameux trafiquants. Heureusement, la police était intervenue à temps pour le remettre à ses parents et arrêter cet homme. ➸ Il a un profond respect envers quiconque, que cela soit femme, homme ou enfant. Cependant, il faut que ce respect marche dans les deux sens sinon, il ne gênera pas pour faire la leçon. ➸ Il s'entend très bien avec les enfants de tout âge. S'il ne serait pas devenu un artiste, il se serait dirigé vers un travail avec les petits ➸ Il adore se teindre les cheveux et prendre soin de lui. Il a d'ailleurs plusieurs tatouages sur son corps et il fait particulièrement attention à sa tenue.

Alexander Windsor, un garçon né en plein cœur de la banlieue d'Oakland. Là-bas, il n'y avait pas le droit d'être faible et pourtant, la nature a voulu le bénir de cette faiblesse. Faible corpulence à sa naissance, son père avait eu peur qu'il ne survive pas mais sa mère, quant à elle, croyait en lui et en sa volonté de vivre. Et de cette foi, le garçon a survécu. Un garçon plein d'énergie qui voulait découvrir le monde. Malgré la froideur de celui-ci, il regardait par la fenêtre avec de l'émerveillement. De quoi sera fait le lendemain ? Quel sera sa découverte ? Dans le petit appartement, l'odeur de la cuisine et du curry que lui préparait sa mère l'attirait. Sa mère a toujours été une bonne cuisinière. Une cordon bleue qui aimait faire plaisir à sa petite famille. Son père, lui, vivait pour survivre. Son travail n'était pas le plus envieux. Dealer, il vendait de la Meth sur le marché noir. Sa femme fermait les yeux là-dessus puisque c'est ce qui nourrissait la bouche de son fils. Cependant, pour protéger celui-ci, son père l'avait clairement interdit d'entrer dans le laboratoire ou bien de le déranger durant son ''travail''. Que pouvait dire le petit blond ? Hormis attendre patiemment à la porte. Attendre aux côtés de sa mère qui rêvait de grande chose. Tous deux voulaient le meilleur pour Alexander. C'était devenu un objectif qui les conduira à se salir les mains. Le marché de la Meth ne suffisait plus, ses consommateurs se faisaient arrêter un par un pour être emmener en cure de désintoxe.
Alors peu à peu, l'enfant a vu ses parents sombrer et devenir fous à ses yeux. Il en était arrivé à un stade où il y avait de la crainte qui s'était installée en lui. Alexander ne voyait plus sa mère aussi souvent. Celle-ci s'étant mise à se vendre pour participer aux finances de la maison. Son père quant à lui revenait toujours avec de nouvelles armes et les mains en sang. Blotti contre le mur de sa chambre, Alexander pleurait, effrayé. Il ne savait plus où trouver le réconfort, sa mère donnant ses bras à d'autre. Alors, l'autonomie a fini par se développer avec ces journées entières à rester seul dans la maison. Ses onze ans avaient sonné, ses parents n'étaient toujours pas présent et ses rêves commençaient petit à petit à s'envoler.

Ce soir-là, il était seul dans les rues chaudes. Il avait rejoins les quartiers chics pour se dépayser. Mais, un enfant qui se balade seul dans la rue, ça attire les curiosités. Et les mauvaises. Alexander était naïf à cette époque mais, peut-on en vouloir à un enfant de croire en la bonté de ce monde ? Si bien qu'il s'était laissé entraîner par ces étrangers. Ligoté, bâillonné et mit en sac, ses ravisseurs l'avaient pris par surprise alors qu'il était simplement venu s'acheter le dernier magasin des Comic's Marvel. Terrifié, Alexander n'avait pas osé bouger. Il pouvait simplement entendre les rires de ces adultes qui espérait tirer un bon prix de lui. Lorsqu'il était arrivé à destination, il a fini par retrouver la vue. D'autres enfants étaient présents, tout aussi apeuré que lui mais, il semblait être le plus vieux. À cet instant, ses pleurs se sont figés dans le temps, choqué de ce qu'il voyait. Des enfants dont l'enfermement avait rendu malade. Une horreur sans nom. Pris soudainement d'affection pour eux, il était devenue le « Grand-frère ». Celui qui les consolait et qui séchait leurs larmes. Pour les plus malheureux, il n'hésitait pas à les prendre dans ses bras pour dormir avec eux et leur offrir un minimum de confort.
Dans le silence, la résistance s'organisait avec Alexander à la tête. Quelques jours seulement mais, il devait faire en qu'au moins l'un d'entre eux s'échappe pour prévenir de leur position la police. Il avait usé de la pause déjeuner des ravisseurs pour libérer un enfant de ses chaînes avec la pointe de sa fourchette. Si celui-ci avait peur, il lui répétait de se concentrer. Les égouts étaient le chemin le plus sûr pour lui sans qu'il se fasse attraper. Alexander lui répétait sans cesse qu'il comptait sur lui, qu'il lui faisait confiance pour lui donner du courage. Et lorsqu'il avait vu un de ses petits protégés partir, il n'avait plus qu'à attendre en espérant qu'il ne se fasse pas descendre. Deux jours, trois jours, puis quatre et enfin, au cinquième, les forces de l'ordre avaient enfoncés la porte du hangar. Derrière les policiers armés jusqu'aux dents, il avait reconnu ce petit et ses parents morts d'inquiétudes. De là, ce fût la dernière fois qu'il sortait seul.

De cet incident, il ne savait pas s'il devait remercier une nouvelle fois le bon dieu ou bien s'il devait le maudire. Si ses parents étaient autrefois absents, ils étaient dorénavant trop présents. Pour ne pas dire étouffants à tel point qu'ils souhaitaient commander le moindre de ses faits et gestes. Alors, arrivé à l'adolescence où il devait tracer son avenir, les éclats dans la maison et les coups de colères se faisaient de plus en plus régulier. Les coups de feu aussi mais son père utilisait son revolver dans le seul but de lui faire peur. Alexander avait déjà vécu l'enfer, du moins il le pensait alors, il n'était pas effrayé par les coups de feu. Sa réputation sur YouTube montait de plus en plus depuis qu'il chantait des reprises en gérant lui même l'instrumentation. Si bien que les producteurs se l'arrachaient. La côte, il l'avait avec le public féminin. Une popularité qui le rendait de plus en plus imbu de sa personne. Et ses parents ne voyaient qu'un fils rentable, de l'argent à flot. Résultat, il a décidé de quitter Oakland et son enfer pour se rendre à Blue Lake afin d'y faire sa propre vie.
Il y avait toujours cette pointe de timidité dans son regard mais, il ne se gênait pas pour poser pour les photographes même si cela impliquait d'être nu. Il adorait son image, narcissique donc et il faisait chèrement payer ceux qui osaient le contredire. Et puis, le cauchemar avait fini par sugir. Vent violent venant de l'océan, la pluie se mettant à battre le sol de plus en plus fortement. Les murs commençaient à vaciller doucement et tout le monde s'était sauvé en laissant Alexander, ou du moins Ezeckiel depuis son arrivé à Blue Lake, seul. Un morceau du toit s'était effondré et était venu bloqué la porte de sa loge. Il entendait les branches tapées contre sa fenêtre, encore et encore jusqu'à ce que celle-ci finisse par se briser sous le jeu des coups. Le blond était partit se réfugier dans un coin de la pièce à essayer d'appeler les secours mais, les lignes étaient coupées. Il était coupé du monde. Le toit, quant à lui, continuait de faiblir sous le poids des débris. La lumière avait fini par se couper et le plonger dans le noir. Les souvenirs de sa séquestration lui revenait, la terreur aussi. Et puis, un trou noir. La toit avait fini par lui tomber dessus.

Les secours étaient venus le trouver quelques jours plus tard après que l'ouragan soit passé. Il n'y avait qu'une main faible qui dépassait des décombres. Une fois extirpé de là-dedans, Ezeckiel s'était réveillé en sursaut à l'hôpital. Il hurlait de peur, les infirmières dépêchaient sur place n'arrivaient pas à le maîtriser. La hantise de ce temps passé sous les débris avait fini par le rendre fou. Il revoyait les images de sa mère dénudée pour un autre que son père, les meurtres de son géniteur, les visages de ses ravisseurs. Sombrant, il avait fini par être anesthésié pour qu'il s'endorme de nouveau. Cela va faire maintenant à peu prêt neuf mois qu'il est sortit de sa convalescence. Ezeckiel a repris son trône à savoir les podiums, sa vie avant la tempête. Mais, quelques séquelles persistent encore et sa méfiance est accrue.